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quartier du plateau - Page 5

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES : UNE NOUVELLE ASSOCIATION DE QUARTIER ET DE PROXIMITE

    « Vous avez été nombreux à vous mobiliser en 2015 autour d’un collectif afin de préserver la qualité de vie sur le plateau de Vanves fin 2015. La preuve a été faite que la défense de nos intérêts passe par l’information, l’échange et la discussion en toute transparence. L’abandon du projet de la Station GNV et le maintien du skate-park (modalités en attente) sont maintenant acquis grâce à vous.  Nous avons imaginé poursuivre l’action et le dialogue entamés en créant une association de quartier, AGIR POUR LE PLATEAU » annonce un tract qui circule depuis quelques temps sur le Plateau à l’initiative de plusieurs personnes dont Patrick Lauverjat, son président et Pierre Bousseau, son secrétaire que le blog Vanves Au Quotidien a rencontré

    Vanves Au quotidien- Est-ce  l’une des conséquences positives que vous avez  tirés de cette affaire de la station GNV ?

    Pierre Bousseau : « On s’est rendu compte que les structures administratives, mairie, GPSO, métropole du Grand Paris  n’ont pas d’interlocuteurs au niveau des quartiers et que la structure des Conseils de Quartier n’est ni assez vivante, ni assez représentative de sa population pour créer et susciter un dialogue constructif.  Nous avons la place pour faire vivre une association qui aurait pour objectif principal le cadre de vie du quartier du Plateau. Nos ambitions sont limitées : Nous ne cherchons pas à couvrir toute la ville, le Plateau nous suffit largement. Nous avons eu un mouvement d’adhésion initial qui peut se prolonger de  cette façon positive.

    Patrick Lauverjat : « Nous allons très clairement au-delà du problème spécifique de la station GNV, qui a été l’élément déclencheur, parce que de nombreuses demandes, protestations, doléances ont été exprimées à cette occasion, de la part des habitants. Pour certains qui sont venus spontanément rejoindre le collectif, qui l’ont soutenu, ce n’était pas tellement la station GNV qui était un élément prépondérant. Ils exprimaient une demande de rapprochement autour d’une structure beaucoup plus localisé, pour se faire entendre. Pour eux, la mairie ou GPSO, sont des organes lointains qui gèrent une multitude de choses et de problèmes, et à leurs yeux, il manque un relais local qui fasse le recensement de toutes leurs demandes. Et il y en a : des habitants se plaignent du marché rue J.Jaurés le vendredi soir, mais l’enlever c’est retomber sur un site sans âme, sans élan,  ni animation, avec du béton tout autour, avec pour seule présence humaine,  les jeunes,  qui sont là pour des raisons diverses et variés,  et parce qu’ils n’ont pas d’autres endroits pour se retrouver. Le Plateau n’a plus de marchands de journaux, surtout depuis que le kiosque de la station de métro a fermé. Certains ont dû s’abonner à leurs journaux et revues habituelles etc…

    V.A.Q. - Qu’est-ce qui va et  ne va pas dans ce quartier qui a mal finalement vieilli ?

    P.B.  : « Toutes ces questions avaient l’objet d’un tour de tables notamment à l’école Marceau lors de la réunion publique, puis lors d’une réunion qui a suivi avec les responsables de conseils syndicaux durant laquelle nous avons exposé un certain nombre de problématiques d’environnement, d’encombrants sauvages, d’embellissement du quartier. Ce qui  nous a donné l’idée  de faire un tableau sur lequel serait inscrit  tout ce qu’a fait et fait  la municipalité, et en le complétant par des remarques et des doléances des habitants, ou des constats de notre part en essayant de conforter chaque demande par des éléments tangibles (photos, vidéo) afin que ce ne soit pas seulement des sentiments.

    P.L.: « On est plus sur des demandes qui touchent à l’hygiène, la sécurité au sens large, le cadre de vie (stagnation de flaques d’eaux sur la dalle, ramassage des ordures…) sur lesquels tout le monde se renvoie  la balle considérant que ce n’est pas de sa compétence, tout en étant conscience des incivilités, certains ne respectant pas les règles sur les encombrants par exemple. Même s’il y a une étude recensant espaces privatifs et publics, il faut veiller à ce que les choses se fassent réellement, même s’il faut l‘étaler dans le temps pour des raisons de coûts Mais on sait comment fonctionnent nos politiques, car il y a tout le temps des urgences pour reporter et les crédits ne sont inépuisables. Notre objectif est d’être convaincant et de faire des piqûres de rappel.

    V.A.Q. –Par quoi allez-vous commencer ?
    P.B. et P.L. :
    « Nous avons commencé par mettre en place l’association, en ayant déposé les statuts, constitué un bureau, ouvert les adhésions en distribuant un tract annonçant notre création avec un bulletin d’adhésion. Nous avons envoyé un courriel à la nouvelle conseillère municipale responsable du quartier pour lui demander de la rencontrer. Nous allons lancer une action d’envergure en faisant du boîtage dans l’ensemble des immeubles et pavillons de ce quartier. Nous allons creuser dans tout ce qui a été dit lors des réunions avec les maires, et  beaucoup de choses ont été dite. Il y a des discussions en ce moment, nous semble t-il sur le réaménagement de la circulation sur la rue J.Bleuzen.  On a eu une réponse de la mairie sur les encombrants sous le porche de la rue S.Carnot avec la mise en place du stationnement réglementé pour l’empêcher, et la recherche d’une solution pour déplacer l’emplacement des containers des immeubles sociaux de la rue A.Comte. Nous avons l’intention  d’organiser une réunion pour les  adhérents et les habitants du Plateau afin  de recenser toutes ces problématiques.

  • LE PROJET DE LA LISTE « VANVES AVEC VOUS » - INTERVIEW DE BERNARD GAUDUCHEAU : « Notre programme a la particularité d’être construit au fil du temps, avec les vanvéens »

    Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et/ou 30 Mars prochain. Nous avons  commencé par Lucile Schmid qui conduit la liste « Vanves en Transition » (EELV),  nous continuons avec Bernard Gauducheau (UDI), maire sortant qui conduit la liste UDI/UMP « Vanves avec  vous » et dont le programme est actuellement distribué dans la ville : « Ce document est un synthése où on présente l’équipe, nos orientations en plusieurs chapitres : Vanves responsable, solidaire, dynamique, animée, avec l’équipe et la situation géographique de chaque co-listier dans la ville, la profession et l’âge. Cette liste comporte  16 nouveaux co-listiers sur 35. Sa moyenne d’âge est de 49 ans » insiste Bernard Gauducheau en constatant côté PS : «  Pour une liste qui s’appelle « un  nouveau souffle pour Vanves », c’est plutôt la liste à bout de souffle parce que le PS a une  moyenne d’âge de 53,3 ans ». La liste UDI/UMP est soutenue par une équipe de 130 volontaires qui sont sur le terrain pour faire la campagne, tractage, boitage, affichage, porte à porte, réunion,  avec un comité de soutien qui devrait atteindre 1000 noms cette semaine. « Nous espérons réussir à couvrir l’intégralité des 13 000 foyers vanvéens en porte à porte » insiste t-il en ajoutant : « Notre résultat sera encore meilleur que celui de 2008 ! »

    Vanves Au Quotidien- Pourquoi avez-vous présenté votre projet aussi tardivement ?

    Bernard Gauduucheau : « C’est une erreur de dire que nous avons présenté notre programme tardivement. Car cela fait partie du « timing » que nous avons arrêté, parce que nous savons très bien que la politique n’est pas obligatoirement la préoccupation première des vanvéens, et ce que l’on fait trop en amont de l’élection, risque d’être oublié et n’aura pas le même impact. Les vanvéens ont commencé à se préoccuper des élections municipales vers le début Février quand les médias ont commencé à parler des élections. Tout ce qui pouvait être fait avant, risquait d’être oublié. C’est pour cela qu’il vaut mieux présenter un programmer assez proche du jour des élections. Et il ne faut surtout pas oublier que, contrairement aux autres listes, nous avions un bilan à présenter. Dans notre timing, nous avons présenté notre bilan, dans le cadre d’une réunion publique, puis nous avons repris après les vacances de Noël, en présentant notre équipe et les grandes lignes de notre programme. Nous avons voulu attendre le bon moment pour le distribuer et le porter à la connaissance des vanvéens juste avant les élections pour que cela fasse partie de leurs préoccupations.  

    VAQ- Comment l’avez-vous conçu et préparé ?

    B.G. : « Notre programme a la particularité d’être construit au fil du temps, pârce que nous assurons, en étant les élus sortant, la gestion de la ville au quotidien. Notre pratique est d’être en permanence en relation avec les vanvéens dans le cadre des réunions publiques de quartier régulières, ce qui nous permet d’avoir, en permanence, une connaissance parfaite de la ville, et des attentes des vanvéens. Notre programme se construit, quand, dans une réunion publique, quelqu’un propose telle action ou telle réalisation. Ce sont des propositions que nous notons, qu’on collecte au fil du temps, et qui nous ont permis,  sur 6 ans, d’élaborer notre programme. Nous avons eu un temps de travail collectif où nous avons mis toutes ces propositions sur la table, et nous en avons extrait, dans document, celles qui sont faisables. Notre programme s’est ainsi construit, et pas 3 mois avant les élections.

    VAQ - Quelles sont ses grandes lignes ?

    B.G. : « 3 axes apparaissent : Tout d’abord, les espaces publics de la ville, avec toutes les actions que nous proposons qui vont concerner l’environnement immédiat (rues, trottoirs…). Ensuite, les équipements publics, avec toutes nos réalisations dans le domaine sportif (reconstruction de la tribune du PMS A.Roche, terrain synthétique sur le terrain de football d’honneur, Conservatoire, créches, l’entretien des écoles). Enfin les services publics, c'est-à-dire toute la qualité des services aux vanvéens, à tous les niveaux, de l’intervention municipale, mais aussi privées avec l’offre commerciale, l’implantation de nouvelles entreprises. .  

    VAQ- Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier prioritairement si vous êtes ré-élu ?

    B.G. : « C’est la mise en service du nouveau conservatoire ! La ville de Vanves n’a jamais eu de conservatoire en tant que telle. Elle a un conservatoire de grande qualité au niveau de son fonctionnement, mais pas au niveau de sa structure, car il ne disposait pas  d’un bâtiment à part entière, consacré à l’apprentissage de la musique. C’est l’aménagement de la parcelle Aristide Briand avec 150 logements à la fois sociaux et privés. La ville a rarement eu une opération d’aménagement de cette ampleur depuis la ZAC du Plateau dans les années 70 où on construisait autant de logements, qui va au-delà même de l’aménagement de l’éco-quartier puisqu’il sera particulièrement travaillé avec une thématique que nous avons mis en avant, avec une architecture japonaise. Enfin, et cela faisait déjà partie des projets que nous envisageons depuis quelques années, après l’aménagement du mail  Sadi carnot, c’est de poursuivre la requalification des rues Auguste Comte et Rabelais avec la Place des Provinces, c'est-à-dire tous les espaces publics du Plateau, avec bien sûr, le passage du métro. J’ai pu constater que mes adversaires avaient récupéré cette idée. Mais j’ai un peu l’impression, avec cette liste PS, qu’on a affaire à la liste Canada Dry, alors que nous sommes la liste Coca Cola. Je n’ai jamais vu une campagne de mes adversaires qui ressemble autant au type de campagne que j’ai l’habitude de mener. Les électeurs n’auront pas à se tromper. Il vaut mieux prendre l’original à la copie. 

    VAQ- Cette élection n’est-elle pas un moyen,  par rapport à la MGP, de dire non, car beaucoup s’inquiéte de sa mise en place ?

    B.G. : « Une élection n’est pas faîte pour dire « non », mais plutôt « oui » à un projet. Nous sommes dans le concret, le positif. Nous pensons d’abord aux vanvéens, à notre ville que nous voulons construire, comme nous avons prouvé que l’on était capable de le faire déjà depuis 13 ans. Sur le plan politique, si de nombreuses communes de la Région ile de France, désavouaient,  au travers d’une élection qui donne des résultats très favorable pour l’UDI et l’UMP, clairement, ce serait un message ou un signal fort pour le gouvernement qui devrait l’encourager à revoir son projet de métropole du Grand Paris parce que tout le monde a fait en partie campagne sur cette thématique. On voit  bien que les électeurs ont bien compris le danger que représentait cette super structure qui allait être mis en œuvre et éloigner encore plus les décideurs des électeurs.